L’île Maurice est un paradis pour les amoureux de la nature. Vous pouvez réserver une randonnée ornithologique avec un biologiste et explorer le parc national de Pétrin et celui des Gorges de la Rivière Noire, ou faire une excursion en bateau vers les îles du nord pour observer les oiseaux marins. Découvrez le travail de Gerald Durrell en faveur de la conservation d’espèces rares à Maurice, telles que la crécerelle de Maurice et le pigeon rose, et gardez les yeux rivés sur l’océan, à la recherche de dauphins et baleines émergeant de l’eau.
Ce rare pigeon de couleur rose ne se trouve qu’à l’île Maurice, ce qui fait de l’île un lieu incontournable pour les ornithologues passionnés le “Pigeon des Mares”, comme on l’appelle en français, se nourrit de feuilles, de fruits, de fleurs et de tiges de plantes indigènes et exotiques et a tendance à former des couples à de longue durée. Cependant, l’île ne compte qu’environ 450 de ces créatures au ventre rose et aux ailes brunes, alors n’oubliez pas vos jumelles ! Pendant votre séjour sur l’île, découvrez le travail de Gerald Durrell en faveur de la conservation du pigeon rose.
Ces gentils géants non indigènes ont été introduits à l’île Maurice dans les années 1990 dans le cadre d’un projet de conservation. Atteignant environ 1.2 m de long et pesant jusqu’à 250 kg, les tortues d’Aldabra peuvent vivre plus de 100 ans ! Si vous voulez les approcher de plus près, visitez le parc des tortues géantes sur l’île de Rodrigues – une réserve naturelle de 20 hectares qui abrite plus de 110 000 plantes endémiques et indigènes, ainsi que ces sympathiques reptiles au rythme lent.
Le gecko diurne orné a pour passe-temps de sauter à la recherche d’insectes, manger des fruits trop mûrs, absorber le nectar des arbres en fleurs et prendre un bain de soleil sur les feuilles environnantes. Ces mignonnes petites créatures ne se trouvent qu’à l’île Maurice. Elles sont plutôt timides, rapides et mesurent environ 12 cm de long, il vous faudra donc garder l’œil ouvert si vous espérez en apercevoir une lors de votre séjour sur notre île.
Autrefois l’oiseau le plus rare du monde, aujourd’hui oiseau national de la République de Maurice, la Crécerelle de Maurice est un exemple de réussite en matière de conservation. Durrell a travaillé en étroite collaboration avec la Mauritian Wildlife Foundation, le gouvernement mauricien et d’autres partenaires pour conserver la Crécerelle de Maurice. Vous pouvez en apprendre plus dans le cadre du programme de restauration de l’île par Durrell. Facilement identifiable grâce à sa poitrine blanche avec des marques sombres, sa tête et son cou brun et ses marques alaires, la crécerelle est le seul oiseau de proie qui subsiste à l’île Maurice. On peut l’apercevoir dans le Parc National des Gorges de la Rivière Noire, dans les environs et à Bambou Mountains, y compris à la Vallée de Ferney.
C’est un oiseau à longue queue et de couleur vert vif (bien que plus foncé que la perruche à collier indienne). Il existe aujourd’hui plus de 800 Perruches de Maurice sur l’île, elles ont été réintroduites grâce à un programme de récupération des perroquets, qui a porté ses fruits. Rendez-vous dans le Parc National des Gorges de la Rivière Noire, à Ebony Forest ou à Bambou Mountains pour apercevoir leurs plumes vertes emblématiques.
Présent dans les forêts des hautes terres du Parc National des Gorges de la Rivière Noire et de l’île aux Aigrettes, cet oiseau chanteur de petite taille (il ne mesure que 10 cm !) et de couleur verte olive est facilement reconnaissable au cercle blanc distinctif qui entoure ses yeux et à la forme incurvée de son bec, parfaitement conçu pour se nourrir du nectar des plantes indigènes.
Les cachalots et les globicéphales noirs vivent toute l’année dans les eaux entourant l’île Maurice et les baleines à bosse y passent régulièrement lors de leur migration hivernale, de juin à septembre. Les cachalots peuvent atteindre une longueur impressionnante de 20 mètres et ces géants peuvent être aperçus dans l’océan autour de notre île de février à novembre.
Des groupes de dauphins sont régulièrement observés au large de la côte ouest de l’île Maurice, leur terrain de jeu favori. Ainsi vous pouvez y observer des dauphins à gros nez et des dauphins à long bec, qui se déplacent souvent en groupes de 20. Parfois, nous avons la chance d’en apercevoir plus d’une centaine, glissant sur l’océan, au large de la péninsule du Morne !
Si vous vous rendez dans les bois, vous pourrez peut-être apercevoir le Foudi de l’île Maurice. Avec son plumage rouge vif, le mâle de cette espèce endémique est frappant, tandis que la femelle est d’une douce couleur brun-olive. Autrefois en danger critique d’extinction, ces charmants oiseaux chanteurs ont été reclassés dans la catégorie des espèces menacées d’extinction grâce à un programme de rétablissement lancé par la Mauritian Wildlife Foundation en collaboration avec le National Parks and Conservation Service, le Zoo de Chester et le Durrell Wildlife & Conservation Trust.
L’un des plus beaux oiseaux de l’île Maurice, le gobe-mouche de paradis est endémique de l’île. Pesant à peine 12 grammes, ils ont la tête bleue (bleu foncé pour les mâles et bleu plus clair pour les femelles), avec un anneau bleu clair autour des yeux, une poitrine gris clair et une queue et des ailes brun-rouge. Cherchez ces petits oiseaux dans les parcs nationaux de la Rivière Noire, du Bras d’Eau et de Ebony Forest.
En visitant l’île Maurice, vous verrez certainement une chauve-souris frugivore déployer ses ailes et voler au-dessus de votre tête. Parfois appelées renards volants, ces chauves-souris passent d’un arbre à l’autre pour se régaler de fruits succulents et de nectar sucré. Plus de 50 000 de ces mammifères ont été recensés sur le continent et leur statut est ainsi passé de “en danger” à “vulnérable” en 2014.
Se nourrissant d’insectes et de petites bêtes, la fauvette de Rodrigues est un oiseau de taille moyenne, de couleur jaune-olive, résident endémique de Rodrigues. Bien que l’espèce soit menacée, la bonne nouvelle est que sa population augmente ! En grande partie grâce aux travaux de restauration de l’habitat, on compte maintenant environ 25 000 de ces petits oiseaux qui volent autour de l’île alors qu’on en dénombrait seulement 4 000 en 2010.
Il existe cinq types de scinques (créatures ressemblant à des lézards) à l’île Maurice et il faut un peu de connaissances pour les différencier ! Voici un petit récapitulatif :
● Le scinque aux yeux de serpent est petit, élancé et gris ou brun avec des tâches grises ou noires.
● Le scinque à oreilles fendues est brun doré à brun grisâtre avec des rayures brun foncé le long du dos.
● Le scinque macchabé est brun chocolat avec quelques petites tâches brun foncé à noir le long du dos.
● Le scinque à queue orange (comme on peut s’y attendre) a une tête et un dos brun foncé mais avec une teinte orange profonde.
● Le scinque de Telfair est brun-gris clair à brun clair et bronze avec un reflet vert bleuté.
Comme son nom l’indique, ces oiseaux marins peuvent être observés sur l’île Ronde, une petite île volcanique située au large de la côte nord de l’île Maurice. D’une taille pouvant atteindre 39 cm et d’une envergure de 88 à 102 cm, le pétrel présente différents morphes de couleur (c’est-à-dire que son plumage varie en fonction de la nuance). Réservez une excursion sur les îles du nord à bord d’un bateau de pêche en haute mer pour avoir une chance de les voir !
Le plus grand des puffins tropicaux, le puffin fouquet peut généralement être observé en bandes, se nourrissant avec d’autres oiseaux de mer. Tout comme le pétrel de l’île Ronde, vous pouvez les observer lors d’une visite des îlots du nord. Leur plumage peut varier : la plupart des oiseaux sont gris-brun sur le dessus, avec un plumage plus blanc en-dessous, tandis que d’autres sont brun foncé sur tout le corps ; mais tous ont une grande queue en forme de coin (d’où leur nom en anglais signifiant à queue cunéiforme). Ces oiseaux se nourrissent principalement de poissons et, si vous avez de la chance, vous les verrez plonger dans l’eau à la recherche de leur repas !
Le phaéton à queue rouge est un oiseau de mer blanc de taille moyenne avec un bec rouge et une magnifique longue queue rouge. Il est plus grand et plus lourd que son homologue, le phaéton à queue blanche, qui a des marques noires sur les ailes, un bec jaune et (comme vous l’aurez deviné !) une longue queue blanche. Bien que leur apparence soit légèrement différente, vous ne manquerez pas de les entendre si vous vous trouvez à proximité, car ils poussent tous deux des cris puissants !
Les sternes fuligineuses, qui comptent parmi les oiseaux marins les plus caractéristiques, ont un aspect particulier : elles sont entièrement noires sur le dessus et blanches sur le dessous, avec un front blanc et un bandeau oculaire noir. Vous saurez si vous vous trouvez à proximité d’une colonie de ces oiseaux grâce à leur cri – une cacophonie rauque !
Le noddi commun (parfois appelé noddi brun et souvent confondu avec le noddi mineur) est sombre avec une calotte blanche, avec très peu de différence de plumage entre les mâles et les femelles. Ces grands oiseaux marins passent leurs journées à nicher en colonies et à plonger à la recherche de poissons et de calmars. À l’île Maurice, le noddi commun se reproduit uniquement sur l’île aux Serpent. Et si vous vous interrogez sur le “nod” dans “noddy” (qui signifie hochement de tête) sachez que dans le cadre du rituel d’accouplement, ces oiseaux font des signes de tête !
Rapide, gracieux et souvent présent au large, le petit noddi est un oiseau élancé d’apparence gris-noir. Facilement confondu avec le noddi commun, le petit noddi a un bec très fin, avec du gris entre le bec et les yeux.
Avec leur plumage blanc neige, leurs plumes de noires et leur “masque” de peau noirâtre près du bec, ces oiseaux sont parmi les plus frappants qui soient. Comme de nombreux oiseaux marins de l’île Maurice, ces grands oiseaux nichent en colonies et font des plongeons spectaculaires pour se nourrir de poissons et de calamars.
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